Par Dr. Olaf Cless.
Article traduit de l’allemand par Marie Fabry.
250ème anniversaire de Ludwig van Beethoven

En 2020 le monde entier a fêté le 250ème anniversaire de Beethoven.*
Parfois le compositeur est à peine reconnaissable dans les brumes de l’idéalisation mythique. Peut-être donc que ces quelques facettes de sa vie et de son œuvre – de A à Z – vous aideront à y voir plus clair.

Adieu à Bonn : Le voyage à Vienne de Beethoven en 1792 n’était pas censé être définitif. Le jeune musicien de cour avait obtenu uniquement un congé pour un séjour d’études à Vienne d’une durée limitée. Il devait prendre des leçons auprès du grand Joseph Haydn. Le départ de Beethoven tombait dans une période de guerre. L’ occupation de la Rhénanie par les troupes de Napoléon était dans l’air. Le voyage en calèche traversait la zone de déploiement des formations antinapoléoniennes. Les bagages de ce jeune homme de 21 ans ne contenaient que quelques affaires personnelles, mais toutefois l’ensemble de ses partitions, de ses notes et de ses esquisses.

Bonn avait déjà été le lieu de vie et d’activité de son grand-père Ludwig van Beethoven l’ancien, originaire de la ville néerlandophone de Mechelen (aujourd’hui en Belgique), qui officiait à la cour en tant que chanteur et maître de chapelle et tenait accessoirement un petit commerce de vins. Son fils Jean suivit également ses traces musicales et devint chanteur à la chapelle princière. Après le décès prématuré de sa femme – la mère de Beethoven – et de leur fille unique, ces deuils firent de lui un homme brisé et il sombra dans l’alcool. Il fut mis en retraite anticipée et Ludwig, le fils aîné, dut assumer la responsabilité de la famille.

Czerny devint sans doute l’étudiant en piano le plus important de Beethoven à Vienne. Un jour le gamin, âgé de 10 ans, était venu en compagnie de son père pour une audition. Il excella en jouant un concert de Mozart et – par cœur – la Sonate pathétique de Beethoven. Le maître en fut impressionné et dès lors lui donna des leçons. Carl Czerny ne devint pas pianiste mais réussit en tant qu’enseignant et à son tour eut un élève des plus célèbres, Franz Liszt. Toute sa vie durant Liszt s’engagea pour l’œuvre de Beethoven. Ainsi fut-il le premier à jouer la puissante Sonate pour piano-forte (‘Hammerklavier-Sonate’) devant un public et il s’impliqua activement à l’occasion de la cérémonie de dévoilement du Mémorial Beethoven à Bonn.

Dégonflé, trouillard, ce n’était pas du tout le genre de Beethoven. Lors de rencontres conviviales à l’auberge il ne mâchait pas ses mots, si bien que ses amis lui recommandaient une plus grande prudence à cause des espions de la Police viennoise. Lorsque pendant un concert de salon un noble continua obstinément à bavarder, il paraît que Beethoven se serait arrêté de jouer et aurait déclaré d’une voix forte qu’il ne jouait pas pour de tels cochons. D’après une autre anecdote, il n’aurait pas bougé d’un millimètre à la station thermale de Teplice pour laisser passer l’impératrice qui arrivait en sens inverse avec toute son escorte, contrairement à son compagnon Goethe qui s’effaça sur le côté, tira son chapeau et fit une profonde révérence. « L’air de la cour » ne réussit pas à Goethe, aurait écrit le compositeur d’un ton caustique dans une lettre. Mais lui-même n’en était pas à l’abri.

Eroica, tel fut le surnom donné à la 3ème symphonie de Beethoven, opus 55, avec laquelle une fois de plus il fixa des critères de référence et défia ses auditeurs. Les critiques les plus amicaux la décrivirent comme « une fantaisie audacieuse et sauvage, au rythme très ample ». Beethoven avait projeté de se rendre à Paris pour y dédier sa symphonie à Bonaparte, mais finalement la réalisation de ce plan s’avéra trop délicate, d’autant plus que lui-même était déçu à la vue des allures de monarque affichées par Napoléon. C’est ainsi que ce surnom disparut, l’œuvre fut dédiée à Lobkowitz, grand mécène de Beethoven, et la marche funèbre du 2ème mouvement fut censée se référer au « souvenir d’un grand homme » – le Prince héritier de la Prusse, Louis Ferdinand, qui venait de tomber au combat.

Portrait de von Lobkowitz
Fraternité/amitié. Les amis ont toujours joué un rôle important dans l’existence de Beethoven, même si avec son caractère bourru et carré il ne rendait pas toujours la vie facile aux plus bienveillants. On peut citer Ferdinand Ries comme exemple positif. Le père de celui-ci avait été d’un grand soutien pour Beethoven dans les années difficiles consécutives à la mort de sa mère et à son tour le compositeur aida l’étudiant de piano, originaire de Bonn, de toutes les manières possibles et imaginables à Vienne. Lorsqu’il apprit un jour que Ries était dans une situation bien plus précaire qu’il ne le laissait supposer, il lui écrivit une lettre : « Pourquoi me cachiez-vous votre misère, aucun de mes amis ne doit vivre dans le besoin tant que je possède quelque chose. »
Gagne-pain. L’argent a toujours été un problème récurrent chez Beethoven, même quand il y en avait suffisamment : il avait gardé de sa période à Bonn une peur profonde du manque d’argent. À Vienne il ne trouva pas d’emploi fixe qui lui aurait offert la sécurité. Au lieu de cela il dépendait des faveurs fluctuantes d’aristocrates bienfaiteurs, il négociait avec acharnement ses honoraires auprès des éditeurs et des organisateurs ou bien il essayait très humblement d’encourager des personnalités haut placées à se délester de sommes importantes en échange de la dédicace nominative de l’une ou l’autre de ses compositions. Après sa mort on trouva – bien cachées – sept actions bancaires valant chacune 3000 florins. Une substantielle réserve !

Haydn avait la soixantaine quand le jeune Beethoven vint prendre des leçons de composition chez lui et jusqu’à la mort de Mozart il fut le compositeur le plus éminent bien au-delà de Vienne. Certes, Beethoven apportait déjà un solide bagage, mais auprès du maître chevronné il pouvait apprendre comment écrire vraiment de la musique avec ce « petit quelque chose » – plus complexe, plus osé, plus surprenant que la moyenne. Un an plus tard les deux hommes envoyèrent un rapport au prince-électeur de Bonn. Haydn recommandait une prolongation du séjour de son élève. La réponse fut désagréable, certes, mais pas sèche au point que Beethoven aurait été obligé de plier bagage.

Improviser au piano : C’est là que résidait la puissance de Beethoven, qu’on admirait largement. Pendant ses concerts il donnait fréquemment de longues improvisations en solo. On raconte aussi qu’il y eut dans la matière de véritables compétitions avec d’autres pianistes et que Beethoven en est toujours sorti en vainqueur souverain. Parfois il improvisait même une partie de ses propres concertos pour piano. Un homme chargé de tourner les pages eut des sueurs froides à la vue de « nombreuses pages presque vierges » contenant tout au plus quelques « hiéroglyphes » griffonnés. Même si le compositeur, pointilleux, a finalement transcrit ses œuvres dans les moindres détails – il s’en dégage cependant cet esprit de l’improvisation libre.
Joséphine von Brunsvik avait dix-neuf ans quand Beethoven fit sa connaissance et devint pour une courte période son professeur de piano et celui de sa sœur. Le maître s’épanouit énormément, cependant la mère de Joséphine veilla bientôt à ce que sa fille, belle et intelligente, se mariât conformément à son rang. Des années plus tard, l’époux étant décédé, le jeu se répéta ; Beethoven lui fit assidument la cour, mais de nouveau la famille Brunsvick intervint et un nouveau mariage malheureux fut arrangé. Troisième et dernier acte : une rencontre inattendue des deux protagonistes à Prague une nuit de juin 1812. La lettre dramatique de Beethoven « à l’immortelle bien-aimée », qui fut retrouvée après le décès du compositeur, y fait très certainement allusion. Et une fois de plus cet amour fut victime des circonstances.

Krach musical? À l’époque de Beethoven, donner des concerts, tout particulièrement pour son propre compte, nommés à l’époque « des académies musicales», prometteuses de rentrées d’argent plus substantielles, était lié à moult tracas. Il fallait trouver une salle, réunir un orchestre, désigner un chef d’orchestre, écrire les partitions pour toutes les voix, organiser des répétitions. Partout guettaient des sources de conflits, si bien que Beethoven par exemple se brouilla souvent avec les musiciens ou bien qu’une soirée, faute de répétitions suffisamment nombreuses, se termina en fiasco. A ce propos, il remporta ses plus grands succès auprès du public avec des œuvres répondant à la vague nationale et aussi banales que « Wellingtons Sieg oder Die Schlacht bei Vittoria » (‘La victoire de Wellington ou La bataille de Vittoria’, Opus 91) de 1813.


Liaisons et histoires d’amour : Les biographes de Beethoven en relatent de nombreuses, et pas seulement celle, déjà mentionnée, avec Joséphine von Brunsvik. « À Vienne », se souvenait Franz Georg Wegeler, ami intime du compositeur, « Beethoven était (…) toujours impliqué dans une liaison amoureuse et il avait parfois fait des conquêtes qui, pour maint Adonis, seraient devenues non pas impossibles, mais en tout cas très difficiles. » Parmi les élues de son cœur comptent notamment Giulietta Guicciardi, Thérèse Malfatti et Babette von Keglevics, la future Princesse Odescalchi. Une « Élise » n’était mentionnée nulle part.
Mondscheinsonate (Sonate au clair de lune) est en fait une appellation qui ne provient pas de Beethoven. Lui-même a donné à sa composition Opus 27, n°2, le titre de « Sonata quasi una Fantasia ». Le morceau était déjà tellement populaire auprès de ses contemporains que le compositeur trouvait cela exagéré : « Enfin, j’ai vraiment écrit de meilleures choses ». Plus tard seulement un poète et un écrivain musical mirent en avant l’association avec le clair de lune en référence à l’adagio. De même, la célèbre « Appassionata » ne reçut son nom entraînant qu’après la mort de Beethoven – un éditeur de musique l’avait imaginé.
Neveu de Beethoven, Karl van Beethoven avait neuf ans lorsque son père mourut. L’oncle, donc Ludwig v. B., mit tout en œuvre pour obtenir la tutelle exclusive. Il méprisait la mère du garçon et essaya implacablement de mettre un terme aux contacts entre elle et son fils. La bataille judiciaire dura des années, Karl devenait de plus en plus malheureux, il échoua dans les parcours professionnels que l’oncle s’était mis en tête pour lui et souffrait de la sollicitude asphyxiante de ce dernier. En 1826, à l’âge de dix-neuf ans, il fit une tentative de suicide. Beethoven, qui tomba grièvement malade peu après, fit de Karl son unique héritier.

Opéras : À Bonn Beethoven y avait assisté en premières loges, mais à Vienne il prit tout d’abord des cours de composition musicale, et ce auprès de Salieri, Maître de chapelle de la cour. Ainsi préparé, il s’attaqua à son opéra à sauvetage « Leonore » alias « Fidelio », dont les deux premières versions firent un four, si bien qu’à chaque fois il le retravailla fondamentalement, jusqu’à ce que la troisième tentative enfin réussît, et d’autant plus la reprise en 1822 avec la jeune chanteuse Wilhelmine Schröder dans le rôle principal qui contribua grandement au succès de cette œuvre dans toute l’Europe. La représentation initiale de la première version avait même failli être interdite par la commission de censure viennoise.

Paris était le rêve de carrière de Beethoven. Il ne fut pas réalisé. Et même le beau piano à queue que lui avait offert Érard, facteur de pianos parisien, ne put rien y changer. Le contexte politique général – d’un côté la vieille Europe féodale et aristocratique, de l’autre la France de Napoléon – s’opposait à une telle démarche. Tout comme le fait de devenir maître de chapelle à Cassel où résidait un des fils de Bonaparte en tant que roi. Beethoven avait l’offre formelle, il pesa le pour et le contre et refusa. Dernier rêve : Londres. La Philharmonic Society de la ville vénérait Beethoven et lui fit des offres attractives, mais en vain.
Quelles informations avons-nous sur Beethoven ? Les sources dont on dispose déterminent de manière considérable l’image que la postérité se fera d’une personnalité. Si au lieu des quelque 2.000 lettres conservées, nous disposions de toutes celles (environ 10.000) qui constituent la correspondance complète de Beethoven, bien des choses seraient certainement différentes. La recherche a longtemps été aux prises avec des manipulations. On mentionnera ici le cas particulièrement notoire du dernier secrétaire privé de Beethoven, Anton Schindler, qui a fait disparaître complètement une partie des nombreux cahiers de conversation (de l’époque de sa surdité), et en a complété d’autres par des conversations fictives entre Beethoven et lui-même.
Raptus, c’est ainsi que Hélène von Breuning, « mère de substitution» de Beethoven à Bonn, nommait les épisodes pendant lesquels l’adolescent avait une fois de plus une de ses crises de colère – type de comportement dont il ne put se débarrasser de toute sa vie. Plus tard Goethe dirait : « il est malheureusement une personnalité indomptée », mais en même temps il tenait compte de la perte auditive de Beethoven. On trouve un tel « raptus de Beethoven », visualisé de façon impressionnante dans la lettre d’un copiste de partitions que le destinataire a biffée sur une grande surface et couverte de violentes insultes comme « barbouilleur d’écritures ! Espèce d’idiot ! »
Seize quatuors à cordes : Ce genre fait partie des disciplines-reines et Beethoven le prenait très au sérieux. L’évolution de son style se reconnaît très bien – tout comme à travers les symphonies ou les sonates pour piano – dans ses quatuors. Si dans un premier temps des amateurs talentueux pouvaient en venir à bout, le compositeur augmenta bientôt ses exigences. Avec le quatuor du violoniste Schuppanzigh, il avait à sa disposition un ensemble professionnel qui pouvait aussi être engagé pour des concerts-tests, si bien que Beethoven pouvait minutieusement peaufiner ses œuvres : work in progress !
Totalement sourd : Pour un musicien, la surdité est un sort doublement difficile et cruel. Les premiers symptômes apparurent chez Beethoven à l’âge de 25 ans. Il avait des otites chroniques, percevait constamment des « sifflements et des grondements », entendait de plus en plus mal les sons aigus et les conversations normales devinrent de plus en plus difficiles. Les médecins étaient impuissants, et même les cornets acoustiques fabriqués spécialement pour lui ne l’aidaient que peu. Dans son « Testament de Heiligenstadt » il décrivit à 31ans toute sa souffrance pour soulager son cœur. Il dut renoncer à sa carrière de pianiste – pour dès lors se consacrer pleinement à la composition. Son ouïe intérieure continuait à fonctionner parfaitement.

Ultra chaotiques : C’est ainsi que différents visiteurs qualifiaient les logements de Beethoven, dont il changeait souvent. On y trouvait pêle-mêle des livres, des restes de repas, des partitions, des vêtements, des lettres d’affaires – une véritable pagaille. Pendant les dernières années de sa vie il négligea aussi son apparence extérieure. Une fois il s’égara aux limites de la ville dans son manteau élimé. On le prit pour un mendiant et on appela la police qui ne crut pas qu’il était Beethoven et le plaça en garde à vue. Vers minuit l’affaire fut élucidée.
Variations : Très tôt déjà, composer des variations autour d’un thème fut son genre musical favori. Pour nombre de personnes, les 24 variations créées à Bonn sur l’aria « Venni Amore » de l’Italien Righini sont considérées comme son premier chef-d’œuvre pour piano. Beethoven expérimenta sans cesse dans ce genre de musique. C’est Anton Diabelli qui donna l’impulsion de son dernier cycle, le plus puissant; il envoya en effet une simple valse de son propre cru à 40 collègues viennois en les priant d’y contribuer chacun par une variation. Au lieu de cela Beethoven écrivit un cycle de presque une heure de « 33 modifications », qui du point de vue technique n’était pas non plus de la tarte.

Wein : Dans la famille de Beethoven le vin était depuis des générations une sorte d’aliment de base dont les dangers étaient à peine perçus. Les médecins de Beethoven eux-mêmes n’ont que sporadiquement essayé de réduire sa consommation excessive d’alcool. A la fin son foie, son pancréas et ses reins en étaient ruinés. Peu avant sa mort en mars 1827, le cadeau d’un éditeur de Mayence – du vin – arriva à son domicile. Beethoven vit les bouteilles et soupira : « Dommage ! Dommage ! Trop tard ! »
Zehrgarten était le nom d’une auberge sur la Place du Marché à Bonn, que le jeune Beethoven aimait fréquenter, autant parce que l’élite intellectuelle et progressiste de la ville s’y retrouvait que parce qu’il s’était entiché – et il n’était pas le seul – de Babette Koch, la fille de la maison. Dans les dernières années de sa vie surtout il aspira à revoir son lieu de naissance, « la belle région dans laquelle je vis le jour ». Pour cela aussi, il était « trop tard ».
Sources
- Cette compilation d’Olaf Cless est fondée sur la vaste biographie de Jan Caeyers : Beethoven, der einsame Revolutionär (« Beethoven, le révolutionnaire solitaire »), traduit du néerlandais en allemand par Andreas Ecke. Edition spéciale actualisée en 2020. Editions C.H.Beck, 833 pages, 25 Euro.
- L’ouvrage de Jan Caeyers a été également traduit en anglais par Brent Annable.
Titre de l’édition anglaise : Beethoven, A life. University of California Press 2020
- Titre de l’édition originale en néerlandais : Beethoven, een biografie
De Bezige Bij; 1ère édition (18 novembre 2019), Amsterdam

- L’auteur de cet article est Dr. Olaf Cless
Dr. phil., journaliste freelance
Rédacteur de fifty-fifty avec focus sur la culture
- fiftyfifty est surtout connu dans de nombreuses villes par le journal du même nom. Le magazine des rues est vendu avant tout par des personnes sans-abri ou frappées de pauvreté matérielle. L’idée de fiftyfifty semble simple: Comme l’indique son nom, cinquante pour cent du prix du journal reviennent au vendeur et cinquante pour cent sont nécessaires à la production du journal. En même temps, fiftyfifty offre une alternative digne et humaine à la mendicité.
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- Les photos de cet article sont empruntées pour la plupart à Wikipedia ou à la Maison de Beethoven (‘Beethoven-Haus’) à Bonn.
*Le Festival pour le 250ème anniversaire de Beethoven a dû être annulé en 2020 suite à la crise sanitaire du coronavirus. Les concerts ont été, à quelques exceptions près, reportés à l’année suivante et doivent avoir lieu du 20 août au 10 septembre 2021 à Bonn. Pour de plus amples informations sur le programme et les différents concerts cliquer sur le lien :
https://www.beethovenfest.de/de/programm/gesamtprogramm/
Pour en apprendre davantage sur le compositeur, vous pouvez aussi cliquer sur le site destiné aux enfants, avec bien sûr une présentation très ludique, mais qui est écrit en plusieurs langues, dont le français :
Passionnant cet abécédaire qui nous fait découvrir un Beethoven plus intime, mais toujours aussi génial. Un grand merci au Dr Olaf Cless et à Marie pour la version française.
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Passionnant et original.
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Merci Marie pour cette traduction qui m’a permis d’en apprendre plus sur ce génial compositeur. Original ce récit sous forme d’ abécédaire.
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L’Abécédaire revient à la mode et je craignais le pire ! mais non, grâce à ce procédé, l’auteur évite les pièges de la biographie mille fois répétée et nous promène avec humour (Dégonflé… Totalement sourd… Ultra chaotiques…), de ci-delà, dans la vie de ce Géant – trop connue, mal connue. J’ai appris avec stupeur que 8 000 lettres avaient disparu, et même que des conversations fictives avaient été imaginées. Les fake news ne datent donc pas d’aujourd’hui, en voici une nouvelle preuve.
Tous mes compliments au Docteur Olaf Cless et à sa traductrice émérite, Marie Fabry.
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Passionnant et instructif
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Dommage qu’il n’y ait pas plus de commentaires sur un article de cette qualité
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Traduction en français d’un article paru dans Fiftyfifty en page 21 de l’édition de juin 2021 (journal à plus de 40.000 lecteurs)
Sur la toile depuis la France
Un article de fiftyfifty en français
(oc) A l’occasion du 250ème anniversaire de Beethoven en décembre 2020 fiftyfifty a offert à ses lecteurs une rétrospective de la vie et de l’œuvre du compositeur classée par ordre alphabétique. Ce texte a pris le chemin de la France et de la langue française ; il se trouve à présent joliment traduit et richement illustré sur le site Internet artsetvoyages.com, un forum dans lequel les passionnés de culture et les amateurs de voyages partagent leurs récits et leurs idées. Le voyage de l’article d’Olaf Cless est dû au fait qu’une Française vivant en Rhénanie -et lectrice de fiftyfifty-, Marie Fabry, eut rien qu’en le lisant immédiatement envie de le traduire pour artsetvoyages, d’autant plus que sa sœur joue un rôle déterminant dans la gestion du site Web, un lien direct donc. Dans sa transcription Madame Fabry a réussi la prouesse de conserver l’ordre alphabétique des mots-clés. Et en annexe elle donne aux lectrices et aux lecteurs français des informations sur le projet fiftyfifty dans son ensemble. Nous disons danke et merci.
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