Les 20 voyages de Gauguin Episode 3

Par Daniel Sueur        

Pont-Aven aura représenté pour Gauguin une expérience artistique exceptionnelle : hors des circuits officiels, c’est une peinture nouvelle qui se cherche. Toutefois, notre peintre ne tient pas en place, il reste avant tout un aventurier. Peindre va pour un temps devenir secondaire, mais nous verrons que sa passion le rattrapera bientôt.

Voyage N°9. Pont-Aven – Paris – Panama.

Le canal de Panama,  c’est la grande affaire de cette fin de siècle, celle qui, en permettant un gain de temps considérable pour les transports maritimes entre l’Atlantique et le Pacifique, sera l’occasion de damer le pion aux Etats-Unis. La sœur de Gauguin est mariée à un Colombien qui vient de s’installer à Panama comme banquier et notre artiste se laisse séduire par le mirage de la poule aux œufs d’or.

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Charles Laval (autoportrait 1888)

Il réussit à convaincre Charles Laval, son ami et admirateur de l’accompagner dans cette aventure qui, à n’en pas douter, va les rendre riches. Hélas, une première désillusion les attend dès leur arrivée : Uribe, le beau-frère, n’est pas à la tête d’une banque mais d’un bazar miteux et il n’a rien à leur offrir. C’est à Colon, la porte d’entrée du canal et l’un des lieux les plus insalubres de la planète qu’ils trouvent du travail. Gauguin écrit à Mette qu’il manie la pioche de l’aube au crépuscule. Il était plus probablement contremaître ou employé de bureau. Il occupe ses loisirs en jouant au billard à l’hôtel Grand Central où tout le monde se retrouve, et où il bat régulièrement les Américains. Il fait partie de ces virtuoses qui excellent en tout : il fait de l’escrime, de la boxe,

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il a appris à jouer en très peu de temps de la mandoline.

 

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Suzanne cousant

 

 

 

Au mur : la mandoline. Comme on l’a vu, ce tableau fut très remarqué lors de l’exposition du groupe des Impressionnistes de 1881. Je ne vous le repasse ici que pour la mandoline et le goût de Gauguin pour les instruments de musique en général, qui font partie de son environnement au quotidien.
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Il s’est essayé à toutes formes d’art, la sculpture, la poterie…

 

 

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Il sculpte même des cannes et des pipes. Il a l’esprit alerte et curieux, les mains toujours occupées.

 

 

 

Gauguin ne travaille pas depuis 15 jours à Colon que déjà il est renvoyé. Il a économisé juste assez pour partir. Dès qu’ils peuvent s’offrir des billets de quatrième classe, Laval et lui prennent le premier bateau au départ de Colon. Direction une des îles paradisiaques des Caraïbes, repérée à l’aller : la Martinique !

 

Voyage N°10. Panama – La Martinique.

 

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Végétation tropicale

 Imaginez combien cette île a pu sembler accueillante et divine à Gauguin et Laval après leur terrible expérience à Panama. Ils arrivent en juin 1887 à Saint-Pierre, la ville la plus grande et la plus chic de la Martinique, le « Petit Paris », la perle des Antilles. Première étape, trouver un logement. Pas simple car Saint Pierre est chère et ils sont fauchés. Et le peu qu’ils ont économisé au Panama est dépensé en médicaments. Car à peine arrivés, Laval est frappé par la redoutable fièvre jaune. Gauguin se porte mieux que lui durant quelques mois avant d’être terrassé à son tour par les terribles effets conjoints de la dysenterie et de la malaria, contractées au Panama. A trois kilomètres au sud de Saint-Pierre, au Carbet, ils trouvent une hutte abandonnée sur une plantation, une « case à nègre ». Inoccupée, ils emménagent et y vivent de rien : des fruits frais cueillis sur les arbres, du poisson…comme tout le monde. Ils sont aussi bien aidés par leurs voisins. Le paysage autour de la « case à nègre » est magnifique et luxuriant.

 

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Les porteuses de fruits à l’anse de Turin

 

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Sous les manguiers

 

 

 

 

 

Toutes ces couleurs tropicales forment un joyeux patchwork. Sur ces tableaux peints à la Martinique les petites touches qui peuvent passer pour la marque d’un style hésitant restent bien celles de l’impressionnisme. C’est aussi ici que les fruits, comme symboles du désir et de la tentation, font leur apparition dans les toiles de Gauguin.

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Martiniquaises (pastel)

 

 

 

Il peindra bien des Martiniquaises, des femmes solides, bien charpentées, dures à la tâche, au visage empreint de mélancolie.

 

 

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Il en fera aussi de très belles sculptures sur bois. Un chaleureux hommage aux gens de cette île qui l’ont accueilli.

 

 

 

 

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Paysage côtier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des toiles exceptionnelles, justement parce qu’elles ne cherchent pas à séduire par leur exotisme.

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Aller et venir

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gauguin serait volontiers resté en Martinique, mais le médecin lui dit de rentrer chez lui, sinon il mourra. La dysenterie et la malaria ne font qu’empirer, il rentre en novembre 1887 à Paris malade, mais plein d’enthousiasme.

 

 Voyage N°11. La Martinique – Paris – Pont-Aven

 

Ses toiles martiniquaises suscitent l’admiration, notamment celle d’un jeune marchand d’art parisien, un certain Théo Van Gogh qui en achète deux ou trois parmi les plus réussies. Dans ce foyer de la vie artistique, Montmartre, où tout le monde se connaît, il est inévitable que Van Gogh et Gauguin se rencontrent. Le récit que Gauguin fait de la Martinique fait rêver Van Gogh. Lui aussi veut aller au soleil. Pourquoi ne pas prendre ensemble un atelier dans le sud ? Partager les frais reviendrait moins cher. « Entendu, faisons cela ! » répond Gauguin qui oublie aussitôt la proposition. Vincent, de son côté, ne l’oubliera jamais.

Au lieu d’aller dans le sud, Gauguin prend le premier train pour Pont-Aven, le seul lieu en France où il se sent un peu chez lui. Nous sommes en février, il n’y a personne, quelle idée d’aller passer l’hiver à Pont-Aven ! Mais Gauguin n’a nulle part ailleurs où aller. Toujours malade de la dysenterie et de la malaria, il va passer la majeure partie de l’hiver au lit, incapable de travailler. En juillet, il est sur pied, la chaleur et la lumière inondent ses toiles.

C’est pour Gauguin le moment de renoncer à l’impressionnisme pour élaborer, influencé par Emile Bernard et le courant symboliste, une nouvelle théorie picturale, le « synthétisme » : simplification des formes, élimination des détails, usage du cerne et des aplats de couleur qui se substituent aux touches de couleur. L’École de Pont-Aven, qui a déjà intégré cloisonnisme et symbolisme y associe le synthétisme.

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Petites bretonnes dansant (ma photo du tableau à la National Gallery of Art Washington)

Dans sa recherche effrénée de primitivisme, il veut peindre un folklore breton encore vivace. Il réside à côté d’un bistrot dont la tenancière, Marie-Angélique Satre, est réputée être l’une des plus belles femmes du pays. Gauguin n’y résiste pas et décide de réaliser le portrait de cette jeune fille de 21 ans.

Dans l’angle inférieur gauche, il inscrit « LA BELLE ANGELE », persuadé d’avoir réalisé le meilleur portrait de sa carrière. Pourtant, les traits sont aplatis et les proportions loin d’être idéales. Théo Van Gogh constate même que « cette femme ressemble peu à peu à une jeune vache »…

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La belle Angèle

 

L’œuvre présente le portrait dans un cercle qui l’isole, procédé alors courant dans les illustrations japonisantes. Ce « recadrage » lui donne aussi valeur d’emblème : une pension du même quartier utilisait, pour son papier de correspondance, l’image d’une bretonne ainsi encerclée.
Afin d’accentuer la valeur symbolique de l’œuvre, Gauguin ajoute à côté du modèle une statuette d’inspiration péruvienne, dont la coiffe fait écho à celle de La Belle Angèle…
Le peintre crée ainsi une véritable icône de la femme bretonne.

 

 

Mais cela ne satisfait pas le modèle qui s’écrie « Quelle horreur ! » à la vue du tableau, ajoutant son refus à l’incompréhension artistique qui isole alors Gauguin.
Elle refuse la toile tout comme le fera dans un premier temps le Louvre…
Degas en revanche soutiendra Gauguin en achetant l’œuvre en 1891 et en la conservant jusqu’à sa mort.

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Bretonnes avec un veau (1888)

Dans une lettre de 1888 écrite à Émile Schuffenecker, il exprime son credo en matière de peinture : Capture 51

Cette année-là il peint La Vision après le sermon aussi appelée La Lutte de Jacob avec l’ange, qui influencera Pablo Picasso, Henri Matisse et Edvard Munch

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Avec « La vision après le sermon » (1888) nous sommes devant l’une des toiles majeures de Gauguin. On y voit des paysannes bretonnes de Pont-Aven sortir de l’église après avoir assisté à l’office. Et d’après Gauguin, elles ont cette vision inspirée par le sermon qu’elles ont entendu, à propos de Jacob luttant avec l’ange, ce qui devait correspondre au thème du jour. Les bretonnes ont les yeux fermés, il s’agit de leur songe, ce n’est pas réel mais le fruit de leur imagination. Pour Gauguin c’est une tentative pour reprendre l’esprit de la Bible et d’en proposer une expression moderne. Il offre la toile au curé de l’église, qui la refuse !

Regardez encore cette toile…

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Pruneraie à Kameido (Hiroshige 1857)

 

 

 

 

 

…et comparez-la avec celle-ci. Encore une influence japonaise : l’arbre qui traverse la toile et la sépare entre rêve et réalité.

 

 

En cet été 1888, la clique de peintres s’est reformée, avec donc Emile Bernard, qui n’a que 19 ans, et qu’il rencontre pour la deuxième fois à Pont-Aven. Emile Bernard est un ami de Van Gogh, et il influencera fortement Gauguin, comme on l’a vu. Mais Emile n’est pas le seul à influencer profondément Gauguin cet été-là.

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Madeleine, sa sœur de 17 ans, débarque à Pont-Aven. Pour Gauguin, c’est le coup de foudre.

 

 

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Madeleine au Bois d’Amour
(Emile Bernard)

 

 

 

 

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Emile Bernard, autoportrait

 

 

 

 

 

 

 

Dans ce gros plan, on peut voir une demoiselle qui sort à peine de l’adolescence, une jeune fille plutôt ordinaire.

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Sous le pinceau de Gauguin, c’est une jeune femme maquillée, portant chignon, très séduisante, qui nous apparaît ! A l’évidence, l’œuvre d’un amoureux fou…

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Bien évidemment, ça ne pouvait pas marcher : Gauguin aurait pu être son père, il n’a pas un sou, pas de maison, il vit la plupart du temps à crédit et n’a aucune perspective d’enrichissement. Et puis, …il est marié !

 

 

 

 

Cette situation va le faire beaucoup souffrir et on retrouvera des signes de cette frustration sexuelle dans ce tableau, « Les fruits », qui se trouve à Moscou.Il y a ce personnage symbolique qui fixe les fruits avec un regard surnaturel. On est clairement devant une scène de tentation qui a dû être inspirée par ses sentiments, par la frustration provoquée par Madeleine.

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Les fruits (1888)

On aurait tort de prendre la passion de Gauguin pour Madeleine à la légère : Madeleine va bouleverser la vie et l’œuvre de l’artiste. Autre marque de la passion de Gauguin pour la jeune fille : c’est bien elle qui est représentée, sous les traits d’une Bretonne, en bas à gauche de la « Vision après le sermon ».

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Et ne serait-ce pas, à droite, Gauguin sous les traits du prêtre mûr ? Regardez ce nez : c’est bien lui !

La « Vision après le sermon », c’est bien le symbole de la lutte entre les désirs d’un ange et ceux d’un homme.

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Reprenons une dernière fois ce tableau qui à lui seul nous permet de synthétiser les différentes influences subies par Gauguin et qui caractériseront l’Ecole de Pont-Aven :

  • Recherche du primitif et du traditionnel
  • Cloisonnisme qui renforce l’effet de surface
  • Synthétisme avec plans simplifiés et aplats de couleur
  • Symbolisme enfin par lequel l’artiste s’adresse plus à l’esprit, à l’imagination, qu’au regard. Une peinture qui devient intellectuelle et qui inspirera des artistes comme Gustave Moreau et Puvis de Chavannes  . Un symbolisme qui atteindra chez eux des sommets.
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    Fée aux Griffons (Gustave Moreau)

     

 

 

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Le rêve (P. Puvis de Chavannes)

 

 

 

 

 

 

 

Depuis six mois, Van Gogh tanne Gauguin pour qu’il le rejoigne à Arles, où Vincent a passé un été brûlant à peindre ses toiles les plus jaunes.

« Il faut que tu viennes ! », écrit-il sans relâche. Cette insistance obsessionnelle pour faire venir Gauguin laisse déjà entrevoir un certain déséquilibre. Ce qui rend la situation intrinsèquement précaire, c’est que Gauguin lui-même est temporairement déséquilibré par son amour pour Madeleine.

C’est donc un homme désemparé, sombre, au cœur brisé, qui finit par céder aux incessantes supplications de Van Gogh, et arrive en gare d’Arles, à 5h du matin, le 23 octobre 1888.

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La maison jaune (Van Gogh)

 

Voyage N°12. Pont-Aven – Arles.

Ils se retrouvent à Arles.

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Gauguin : autoportrait avec Emile Bernard : les Misérables (1888). Tableau offert par Gauguin à Van Gogh.

  Il ne restera à Arles que deux mois, mais deux mois qui resteront parmi les plus tristement célèbres des annales de l’art moderne. Vincent a loué une maison, elle est jaune, certes, mais elle ne ressemble pas du tout à celle, accueillante et douillette qu’il a représentée. Elle est en vérité plutôt miteuse, envahie par un désordre indescriptible, et minuscule. En tous cas pas du tout le genre de maison où il était judicieux d’enfermer deux narcissiques à cran.

Le premier jour, Van Gogh fait rapidement visiter Arles à Gauguin, et le soir il l’emmène dans son bordel préféré ! C’est un établissement public où Vincent nourrit, lui aussi une passion contrariée pour une prostituée du nom de Rachel. Les deux compères fréquentent aussi le café de la nuit de Mme Ginoux, qui se trouve juste en dessous de la maison jaune.

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Le café de Madame Ginoux

A l’intérieur de la maison, le chaos règne. Le ménage n’est pas le fort de Vincent et Gauguin entreprend rapidement de mettre un peu d’ordre. Il fait la cuisine.

Il y a deux boîtes contenant de l’argent : l’une pour les courses, l’autre pour subvenir aux besoins essentiels, rangés par ordre croissant : en troisième position, le loyer, en deuxième, le tabac, et tout en haut de l’échelle, ce que Vincent appelle « les pratiques hygiéniques », fréquenter le bordel !

Désormais organisés, nos artistes de l’atelier du sud, comme l’appelle Vincent, adoptent un rythme de travail effréné. Ils échangent beaucoup sur l’art, comparent leurs œuvres et leur style.

Lorsqu’arrivent les fêtes de Noël 1888, voilà des semaines qu’ils sont cloîtrés dans la maison jaune, ils boivent, se disputent, rivalisent, l’atmosphère se fait de plus en plus lourde. La tension atteint son paroxysme l’avant-veille de Noël et c’est alors que va se produire le fameux épisode de l’oreille coupée de Vincent.

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Quand Gauguin peint Van Gogh peignant des tournesols, ce dernier dit : « C’est bien moi, mais devenu fou »

Que s’est-il passé exactement ?

Le seul témoignage que l’on a est celui de Gauguin, pas forcément très fiable, mais conforme au rapport de police. Ils sont allés boire un verre, se sont disputés, et Vincent a lancé un verre d’absinthe sur Gauguin, sans l’atteindre. Gauguin l’a ramené de force chez eux et l’a mis au lit. Puis  il est sorti marcher sur la place Lamartine. Soudain il a entendu des pas derrière lui. Il s’est retourné et a vu Vincent brandissant un rasoir. Gauguin l’a fusillé du regard et Vincent s’est enfui dans la nuit. Gauguin passe la nuit dans un hôtel, et le lendemain matin il retourne à la maison jaune.

Elle est cernée par la police qui lui apprend que son ami s’est coupé l’oreille avec un rasoir, l’a emballée dans un journal, et l’a déposée à la maison close à l’attention de Rachel. Elle a ouvert le macabre présent et s’est mise à hurler. Toute l’oreille, le lobe, une partie du lobe ? On ne le saura jamais même si certains, comme cette Irlandaise installée en Provence depuis trois décennies, prétendra fournir la preuve que c’est bien toute l’oreille qui a été coupée (selon un dessin réalisé par le docteur Félix Rey qui a soigné Van Gogh pendant ses quinze jours d’hôpital).L’affaire se solde par une dépression dont Van Gogh ne se remettra jamais complètement.

Le frère de Vincent, Théo, accourt sur place.

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Gauguin, quant à lui, prend le premier train pour Paris, où une année calamiteuse l’attend.

 

 

4 commentaires sur “Les 20 voyages de Gauguin Episode 3

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  1. Quelle verve et que d’œuvres que je ne connaissais pas ! plus une découverte : la résonance du style de Gauguin chez Gustave Moreau et Puvis de Chavannes. Le passage en Martinique annonce la suite de l’histoire ?

    Aimé par 2 personnes

  2. Que de découvertes dans cet épisode ! L’influence d’Emile Bernard, que personnellement je ne connaissais pas, mais surtout l’explication de différents symboles figurant sur les tableaux. J’ai beaucoup apprécié la symbolique de l’arbre partageant le monde ou l’espace entre le rêve et la réalité (dans le tableau des bretonnes), ou encore le malin regardant les fruits. Autant d’enseignements qui aident à comprendre et à redécouvrir certaines toiles en les mettant en parallèle avec la vie ou les frustrations du peintre. J’attends la suite avec impatience !

    Aimé par 2 personnes

  3. On continue le voyage à travers les magnifiques tableaux notamment ceux réalisés en Martinique. On voit aussi que les femmes sont toujours une belle source d’inspiration pour les peintres. Et puis vient la rencontre certes explosive entre les deux génies de l’impressionisme. Merci Daniel pour toutes ses explications.

    Aimé par 3 personnes

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