par Geneviève Feurstein-Garrigou
Samayana la belle, et douce à nos pensées
Samayana offerte en ses rivages, à nos désirs suspendue
Samayana, vivante et tendre, terre de sable.
Que Samayana soit cette terre promise,
Que son ciel soit serein, que le fleuve l’étreigne ;
Toi le noir piroguier navigue à ses côtés,
Aux portes de l’amour que ta rame se taise.
Samayana vivant l’attente de l’orage.
Samayana est une presqu’île sur le fleuve Niger à une trentaine de kilomètres de Bamako, endroit qui, pour l’avoir parcouru, dégageait un charme fou et un mystère que le poème de Geneviève exprime avec talent. Le Niger est un fleuve magnifique, nourricier et vénéré par les nombreuses ethnies qui se sont installées sur ses berges. La presqu’île a-t-elle conservé son sortilège d’antan? Avec l’accroissement urbain tentaculaire de la capitale, j’en doute…
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